LOUISVILLE SUR DEUX-FERS
Auto-édité depuis cet automne 2012
Il aime Lisa. Malheureusement pour lui ce sentiment n'est pas partagé...
Qui plus est, des intrigants cherchent à se débarrasser de lui en profitant d'une lassitude engendrée par tous ses écarts de conduite.
La fatigue du voyage aidant, sa hiérarchie va franchir le cap.
Profitant d'un événement tragique, il va être accusé à tort de cette disparition et sera condamné à une mort atroce.
Heureusement pour lui, ses amis ne vont pas le lâcher.
Dans le cadre d'une aventure sentimentale, cette histoire décrit aussi les prémices d'une démocratie naissante.
Réédité chez lulu.com
Je ne sais trop comment va se réaliser ce nouveau contrat, avec ce nouvel éditeur américain. En espérant qu'il soit plus intelligent que son prédécesseur...
Édition stoppé depuis car l'éditeur ne m'annonce aucune vente, si ce n'est celle que j'ai effectué pour tester le circuit, et la qualité de l'impression.
Les Éditions Baudelaire
Édition originale
Précédemment édité par les Éditions Baudelaire, il est actuellement introuvable.
En effet, j'ai pris la décision d'interrompre le contrat me liant à ma première maison d'édition après avoir pris connaissance de leurs chiffres de vente. 21 livres vendus en un an et demi d'exploitation…
Pour bien comprendre ma déception, il faut en connaitre l'historique.
Dans un premier temps, ce roman a été édité à 300 exemplaires. Sur le contrat initial, contrat à compte d'éditeur, il m'a été demandé le versement d'une somme de 3000 euros pour financer la réalisation de la maquette. Mais je pense que cet argent a servi à payer la totalité des frais (300 premiers exemplaires compris).
Tout cet argent juste pour payer :
Une correction orthographique sommairement réalisée à l'aide d'un logiciel (j'ai exactement le même...)
Le travail d'un graphiste pour la réalisation d'une couverture (avec une seule proposition, au choix...).
Et une mise en page automatisée (sur la totalité du document aucun mot sectionné, afin de supprimer les trop grands espaces générés par l'ordinateur. C'est à dire, sans aucune intervention humaine...)
Et si cela est vrai, alors ils se sont bien fait rouler. Pour l'avoir fait moi même sur mon second livre, je peux vous garantir qu'il y a moyen de s'en tirer pour beaucoup moins cher ! Je vous laisse commenter...
Ceci dit, la démarche peut être compréhensible si l'on prend en compte les risques pris par la maison d'édition lorsqu'il s'agit d'un auteur totalement inconnu. En ne se chargeant que de la diffusion de l'œuvre, ils peuvent donner leur chance à un plus grand nombre de jeunes auteurs. Le fait, qu'ils parcourent la France en essayant de placer des livres chez les libraires indépendants, en jouant sur la gentillesse humaine, m'a convaincu de faire un petit bout de chemin avec eux. Bien que nombre d'auteurs dissuadent de ne pas payer...
Diffusion de l'ouvrage.
Ce livre, après un départ timide, a fini par être annoncé indisponible sur internet vers le milieu de l'année 2010. Plusieurs personnes m'ont alors signalé avoir eu des difficultés pour se le procurer. Comme si, la première édition ayant été épuisée, l'éditeur refusait d'en relancer une nouvelle sans avoir la certitude de vendre tous les exemplaires. Les auteurs ayant été édités à compte d'auteur savent très bien de quelle situation je veux parler.
De toute façon, ils ne me feront pas croire qu'ils ont offert 279 livres sur les 300 disponibles à seule fin de le faire connaître. Jamais je ne croirais une fable pareille…
Et, si l'on suit le parcours de ce livre, sur internet, on s'aperçoit :
Qu'après avoir été annoncé indisponible, il a continué à faire l'objet de recherche sur Google ! Au fil du temps, il m'a été nécessaire de taper de moins en moins de caractères avant que le logiciel ne me le propose par défaut.
Un enseignant en géographie, sans aucun lien de parenté avec moi, a soudainement rencontré de l'intérêt pour ses ouvrages somme toute assez techniques. Et tant mieux pour lui, on ne perd jamais son temps en s'instruisant.
Le titre de mon livre a été référencé sur plusieurs librairies en ligne, dont certaines à l'étranger. Anglaises, avec clairement stipulé « FRENCH BOOK », mais avec un prix en livre sterling. Espagnoles, Portugaises et même Américaines, le prix en dollars. (Qu'est-ce que ça coute cher de traverser l'Atlantique !)
Puis, le moment fatidique est venu de m'adresser la première reddition des comptes. Bilan des ventes du roman : 21 livres. Je les ai alors contactés pour savoir s'il s'agissait bien du premier mois d'exploitation. Et ils m'ont répondu que la période couverte correspondait à l'année écoulée (novembre 2010 a octobre 2011). Avec plus de librairies qui référençaient cet ouvrage que de livres vendus, je me suis demandé si tout cela était bien réaliste !
En réponse à cela, je leur ai écrit que je ne pensais pas que le renouvellement par tacite reconduction de mon contrat d'édition à échéance des deux ans, comme stipulé dans le contrat d'édition, soit une bonne idée au vu des ventes réalisées. Puis, je me suis mis à la rechercher d'un éditeur plus sérieux. Avec l'idée, dans un premier temps, de rester sur un contrat à compte d'éditeur auprès d'une grande maison d'édition. Après tout, je ne partais plus de rien.
Il est alors arrivé quelque chose d'étrange. Mon livre est soudainement redevenu disponible à la vente. Juste un mois avant les fêtes de fin d'année 2011. Comme s'ils découvraient soudainement son existence. Et que, l'édition initiale étant épuisée, nombre de commandes n'étaient plus honorées… Et surtout, j'ai eu l'agréable surprise de voir, sur internet, toute la magie se remettre en marche comme si quelqu'un l'avait annoncé...
Puis, j'ai reçu un nouveau courrier de la maison d'édition qui hésitait entre espoir d'une année 2012 meilleure et menaces pour les lendemains qui déchantent. Ils me prenaient vraiment pour un imbécile. Se donne-t-on la peine de répondre à un auteur qui ne vend que 21 livres par an ? Livres probablement achetés par la famille, les amis et quelques collègues de bureau, et ce par pure curiosité…
S'il veut partir, qu'il s'en aille !
Certes, mais surtout, ils m'ont précisé que je pouvais interrompre ce contrat, de manière unilatérale, quand bon me semblerait. Plutôt que de réagir à chaud, j'ai préféré attendre d'avoir une éventuelle réponse favorable de la part qu'une autre maison d'édition.
Je fais un petit écart dans ce récit pour préciser que je me suis bien gardé d'adresser un manuscrit (un tapuscrit comme ils disent) à chacune d'entre elles. Maisons d'éditions que l'on situe couramment « Boulevard Saint-Germain ». Je me suis contenté de décrire ma situation, en leur signalant que cet ouvrage était disponible à la vente. Cela coute cher de construire autant de documents de ce type (format A4, sans recto verso, avec boudin de reliure...), et je n'avais aucune envie de voir mes idées exposées sans protection... Il s'agissait juste d'exciter la curiosité d'un membre influant, sans pour autant passer par la case « subalterne ». Comme on dit, mieux vaut s'adresser au Bon Dieu qu'à ces saints...
Cette démarche n'a pas abouti. Les seules réponses que j'ai reçues se sont toutes avérées négatives. Il ne me restait plus que la solution du compte d'auteur.
Entre temps, les librairies de vente en ligne ont signalé l'ouvrage à nouveau indisponible, mais cette situation n'a duré que quelques jours. Je présume qu'ils ont dû relancer une troisième édition à ce moment-là. J'ai alors pris la décision de les quitter. Pour être logique je ne perdais jamais que les droits d'auteur sur la vente d'une vingtaine de livres. Je leur ai alors adressé un courrier en A.R. pour interrompre le contrat d'exploitation de cet ouvrage, au vu des trop faibles ventes réalisées, comme ils me l'avaient proposé dans leur courrier précédent.
Ils ont alors cherché à faire durer un peu. Je présume pour vendre les derniers exemplaires restants en leur possession. Avant de passer officiellement le livre au pilon. Le titre a été retiré de leur catalogue au bout de trois mois. Après avoir disparu de celui de la librairie chargée de centraliser toutes les commandes (la Société Décitre à Lyon).
Et depuis, il est indiqué indisponible sur le Net.
Enfin, et pour finir toutes ces interminables explications, sachez que l'édition remplaçante est prête. La nouvelle couverture du livre est finalisée. La partie texte aussi. Je n'ai plus qu'à lancer une nouvelle édition à compte d'auteur pour ce livre.
Dans l'attente du reçu de pilonnage, je les ai contactés par téléphone et ils m'ont confirmé :
Qu'effectivement les derniers exemplaires avaient été pilonnés !
Que cela avait été fait en interne.
Et qu'il n'y avait donc été établit aucun reçu de pilonnage pour cette opération.
Je pense que tout ceci n'est probablement pas légal. Et que la seule façon pour moi d'obtenir ce document soit de passer par la voie justicière. Et obtenir un document qui me libèrerait définitivement vis-à-vis de ma première maison d'édition. Et cela, quelles que soient les ventes futures du roman.
Néanmoins, n'étant plus en mesure de vendre le livre, la société d'édition n'est plus, par voie de fait, détentrice d'une licence d'exploitation. Et, de toute façon, prendre le risque de porter cette affaire devant la justice, c'est aussi prendre celui de voir le fisc mettre le nez dans leurs petites affaires.
C'est le privilège des honnêtes gens que celui de pouvoir porter plainte.
De toute façon, avec toutes ces histoires, aujourd'hui, ce livre est piraté à mort...
Ces imbéciles ont tout gagné !!!
Et il est amusant de voir que ces pseudo-intellos aient choisi Baudelaire, auteur extrêmement décrié de son vivant, tout en restant obstinément fermé aux nouvelles formes d'écriture. Qu'attendent-ils pour publier des textes de rap ?
Il est vrai que les rapeurs ne sont pas des poètes. Et, en plus, ils sont noirs.
En attendant, eux, ils vendent.
Et ils ne sont pas obligés de voler pour gagner leur vie...